Réaliser ses propres parchemins

A l’époque où la revue Casus Beli ancienne formule était encore distribuée, un article très intéressant sur la caligraphie/cartographie pour rôliste y a été diffusé. Cette page Web est un petit hommage au travail des rédacteurs de cette fiche technique si utile & vastement exploitée. C’est aussi un clin d’œil aux générations de MJ qui réalisent leurs parchemins « au briquet » et aux centaines de « d’importance cruciale » pour un scénario qui ont été malencontreusement brûlés au cour de ces opérations. Il s’agit d’un condensé des trucs les plus utiles pour un MJ désireux de ses parchemins de qualité « sur mesure ».

Ah, notre département « Espionnage sournois de données personnelles et roulage dans le nutella » me fait signe : Vous n’êtes pas que des rôlistes à venir consulter ce mode d’emploi ! Plus on est de fous, plus on rit, soyez les bienvenus et prenez une place dans ce séminaire à côté de Grorn’trarrggh le barbare coquet et Mr. Gavigan, le sectateur facétieux. (si vous êtes curieux, le principe d’un jdr est expliqué sur cette page)


A quoi va vous servir ce qui suit ?

A réaliser vos propres « cartes au trésor » crédibles ;
à présenter à vos joueurs une « carte du monde » qui en jette ;
à nous autre GNistes, désireux de présenter à nos joueurs de « véritables » parchemins, livres de sort, etc. « Made in Donj’  » ;


De quoi aurez-vous besoin ?

de feuilles de papier blanches, type feuilles d’imprimantes au grammage 125,7, largeur 225,7 intissées ocre mat – Naaan, je vous charie, prenez des connes feuilles basicus-simplex (veillez simplement à ce qu’il n’y ait aucun texte y figurant en filigrane, simplement pour vous éviter des explications un peu humiliantes à vos joueurs sur le Terrrrrible magicien « Graphitruc » dont le nom est révélé en transparence) ;

d’un récipient imperméable, de taille supérieur aux feuilles que vous allez « parcheminer » et d’une hauteur assez importante pour contenir un ou deux litres d’eau (ex : plat à gâteau) ;
de sachets de thé noir (ou autre) ;
de l’eau ;
d’un peu de papier aluminium ;
éventuellement d’un peu de parfum ou d’essence naturelle ;
du café ou de la chicorée en préparation instantanée (type Ricoré), tout en gardant à l’esprit que plus les particules de « café » sont petites, plus votre rendu final sera crédible. Il est également possible de se passer de café si l’on souhaite un rendu plus clair ou tout simplement si l’odeur du café vous incommode ;
d’une cuillère à soupe (pour saupoudrer le café sans vous fossiliser les mains) ;
un four ( – de préférence électrique – ) ;
des gants de protection (type moufles de combat pour cuisinière avertie avec camouflage « canards espiègles & fleurs ») ;
de la patience et l’équivalent d’une bonne journée de disponibilité.
Une chanson débile à fredonner en attendant que vos parchemins cuisent (perso j’aime bien « peignons les roses en rouge » d’Alice au Pays des Merveilles.

Ce conseil s’adresse à toi : jeune internaute ; la manipulation d’un four chauffé à blanc n’est pas sans risque, fais-toi donc aider par un adulte dans ta quête du parchemin sans cloques ni brûlures…


1 – La mixture

Pour commencer, vous allez devoir préparer votre bain de décantation.

placez votre récipient dans un endroit où il sera à l’abri de ses prédateurs naturels (petit frère turbulent, chat buveur d’eau « expérimentale », chaussures sauteuses et autre humanoïde fou du ménage), évitez naturellement la proximité de tout objet craignant l’eau tel le terminal informatique que vous regardez actuellement.

remplissez au 3/4 votre récipient d’eau (de préférence légèrement tiède, mais pas chaude)

placez-y une demi-douzaine de sachets de thé et ajoutez-y éventuellement une cuillère à café de café instantané (ou plus, si vous souhaitez obtenir une couleur finale de parchemin se rapprochant du brun clair au lieu du beige clair que donne le thé).

attendez quelques minutes et remuez légèrement pour que le thé/café infusé/dissolu se répartisse de manière homogène dans le récipient et entre les feuilles.

ajoutez éventuellement quelques gouttes de parfum ou d’essence parfumée si vous souhaitez obtenir un papier qui embaume légèrement.


2 – Le bain

placez vos feuilles dans le récipient plein d’eau. Si vous comptez obtenir un grand nombre de feuilles (+ de 20), essayez d’empiler vos feuilles dans le liquide par petits paquets (ou une par une). Ainsi, vous serez sûr que le liquide se répartira bien entre chaque feuille ;

à cette étape, vous pouvez replacer occasionnellement un nouveau sachet de thé dans la mixture qui baigne entre des épaisseurs de feuilles (le thé se diffusera encore mieux dans la masse des feuilles) ;

faites délicatement aller et venir le paquet de feuilles dans la mixture pour vous assurer que cette dernière se faufilera entre chaque feuille pour accomplir son indicible office.


3 – La noyade

Laissez reposer le tout (sachet de thé, eau, café & feuilles) pendant environ 6 heures en remuant de temps à autre votre récipient d’avant en arrière, sans déchirer les feuilles, ramollies par l’eau. Oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de 6 heures (six heures, 06:00 h) et non de 6 minutes ou de 60 minutes, ne craignez-rien, vos feuilles sont des battantes ! Elles vont se rappeler de l’époque où elles étaient de tout petits morceaux d’arbres, bravant les intempéries et ne vont pas tomber en purée.


4 – le sauvetage

Après 6 heures, il faudra ressortir vos feuilles en bloc et les laisser empilées sur une surface plane et imperméable (un plateau en plastique fera l’affaire). Les feuilles vont lentement dégouter, alors n’oubliez pas l’importance des rebords de ce support, à moins que vous n’ayez développé un goût prononcé pour le passage de serpillère ?

A cette étape, pour obtenir un rendu saisissant (mais cela prend bien plus de temps), chaque fois que vous sortez une feuille du bassin où elle a macéré, saupoudrez très légèrement une de ses face de café instantané (type Ricoré). Saupoudrez irrégulièrement, en épargnant certaines zones, et en saturant d’autres. Ensuite étalez le café au doigts sur la feuille en décrivant de larges arabesques pour que les particules se dissolvent et s’imprègnent dans le papier. tachez d’obtenir un rendu de couleur irrégulier plutôt que de recouvrir uniformément votre feuille, elle n’en sera que plus crédible.

Pour ce qui est de la coloration du verso de chaque feuille, la superposition des feuilles devrait faire le nécessaire par capillarité. Le rendu devrait être encore meilleur si l’on prend le temps de saupoudrer le verso & le recto de chaque feuilles, mais là, vu le temps consacré, posez vous des question sur votre santé mentale. (gardez à l’esprit qu’au niveau des couleurs, pace que vous obtenez à cette étape est légèrement plus clair que votre résultat final)

faites préchauffer votre four à une bonne température (180¬∞ devrait être cool d’après les oracles) pour préparer l’étape suivante (prenez soin de retirez une plaque du four avant de préchauffer. Elle restera à température ambiante ce qui est mieux pour la suite du rituel [A ce stade, souvenez-vous que j’ai écrit « une plaque », et pas « une grille » !])


5 – La rôtisseuse

Maintenant que vous disposez d’un bon tas dégoulinant de feuilles qui pourrait chacune vous dépanner 5 jours en cas de pénurie mondiale de café, il va falloir faire sécher tout ça ;

oubliez la méthode « pince à linge – balcon » recommandée sur les forums des gens qui aiment lessiver leurs sols à l’acide fluoridrique. Privilégiez le séchage au four, plus rapide, plus facile, plus séduisant… ( et surtout, la méthode du four donne un superbe effet « papier croquant » que vous n’obtiendrez jamais autrement et qui va faire tout le rendu de vos parchemins) ;

préparez votre pille de feuilles à proximité ;

laissez votre four chauffer à bonne température (100-180¬∞C) ;

enfilez vos moufles de guerre ignifugées (vous avez fière allure n’est-ce pas ?) ;

disposez une feuille d’aluminium sur votre plaque de cuisson froide (de manière à ce que les feuilles du bas de la pile n’adhèrent pas à la plaque en « cuisant » mais à l’aluminium ;

posez un bloc d’une vingtaine de feuilles sur votre plaque avant d’enfourner le tout à mi-hauteur ;

attendez en surveillant l’aspect de la feuille la plus en haut de votre tas ;

Ca y est, vous pouvez fredonner votre chanson débile en boucle, il est aussi possible de la siffloter…

après quelques minutes, elle devrait commencer à se distordre légèrement (la feuille du dessus, pas la chanson débile !). Lorsqu’elle vous semble sèche, ouvrez votre four et retirez-la avec vos moufles. Assurez-vous qu’elle n’est plus humide (au besoin, replacez-là dans le four) ;

recommencez cette opération 4 ou 5 fois, avec 4-5 feuilles différentes ;

sortez tout votre tas du four sans vous brûler et RETOURNEZ-LE en entier (le haut en bas), ohh !! Les 3-4 dernières feuilles du tas sont déjà sèches elles-aussi, vous pouvez aussi les retirer du four. Pour cette opération, je vous suggère de sortir directement la plaque en la posant sur le dessus de votre four ou une surface ne craignant pas la chaleur. De cette façon vous minimisez les risques de brûlure accidentelle.

laissez le tas retourné et ré-enfournez le tout.

recommencez le processus jusqu’à ce que toutes les feuilles du premier tas soient « cuites »

faites de même pour le reste de vos feuilles par paquet de 20 environ.


6 – la presse

Une fois toute vos feuilles « cuites », vous devriez obtenir un tas relativement conséquent de belles feuilles parcheminées. Le truc, c’est qu’elles doivent gondoler dans tous les sens. Vous pouvez encore « discipliner » tout ça en plaçant quelque chose de lourd sur le tas pendant un ou deux jours (une collection de BDs, d’encyclopédies, ou votre chien chattertonné sur une planche). Il est également possible de repasser vos feuilles avec un fer à repasser.


7 – C’est fini !!!

Bravo, vous voici en possession d’un joli tas de parchemins encore vierge de toute annotation ésotérique ou cartographique… Reste à décorer le tout à la main, avec vos instruments de calligraphie, où grâce à vos chères imprimantes (laser, de préférence -les jet d’encre ont tendance à « baver » car vos feuilles ont acquis pendant les opérations de parcheminage, certaines propriétés des éponges (!) ). Faites tout de même des tests et essayez d’utiliser une vieille imprimante. Le format des parchemins n’est pas habituel et provoque très souvent des bourrages papier pendant l’impression (en plus du bruit atroce de la feuille entraînée dans l’imprimante, évoquant pour vos proches informaticiens la perspective d’une facture de SAV inéluctable).


8 – Enfin presque…

Maintenant, vos parchemins n’attendent plus que la touche du maître : la rédaction d’un texte magique à l’encre de chine et à la plume de calligraphe, l’élaboration d’un plan de cité antique, d’une carte au trésor. Et si vous n’êtes pas forcément très doués en art graphique, procurez-vous une imprimante laser, un logiciel de traitement de texte avec une jolie police d’écriture, et/ou quelques illustrations et imprimez le tout directement sur vos parchemins.

Une dernière chose : vous pouvez enfin arrêter de fredonner votre chanson débile…

(la page sur la confection de reliures en peau humaine est à l’étude au sein de notre département « sadismes et méthodes de dégustation de petits mustélidés crus« ).

exemples :

[smooth=id:11;]

Article(s) connexe(s)

Lien Permanent pour cet article : https://ajdr.tentacules.net/caisse-a-liens/tutoriels/fabriquer-ses-propres-parchemins

(64 commentaires)

1 ping

Passer au formulaire de commentaire

    • Mika on 17 janvier 2018 at 21 h 56 min

    Franchement, non seulement j’ai passé un super moment à lire cet article bourré d’humour mais je me suis aussi lancé dans la confection de parchemins qui en sont au stade de la noyade ^^ (Les profonds n’ont qu’à bien se tenir !!!) ^^ Promis, j’envoie photos des résultats… Belles aventures et immersions en vue ! Alors merci, tout simplement

    • Tux on 8 mai 2017 at 8 h 38 min

    Bonjour

    Enfin je retrouve ton site !!
    Serais t’il possible de ré-héberger les image du tuto ?
    Je trouve que sa parle plus que une explication écrite.

    Merci

    1. Bonjour,

      Tu dois sûrement confondre avec un autre tuto, il ne me semble pas que le mien ait jamais proposé de photos autre que celles visibles.
      M’enfin à mon grand âge, ma mémoire va parfois boire un coup avec les potes sans prévenir…

    • Melenia on 26 février 2017 at 20 h 30 min

    Merci pour les infos si ludiquement explicité. Je cherchai confirmation du mode de séchage autre que laisser mon collègue des heures durant, durant quand c’est à quelques heures de la veillée avant l aube qu’il faut parcheminer!

      • Steve F. on 27 février 2017 at 17 h 36 min

      Oui, le séchage au four, c’est quand même beaucoup plus rapide que de voir votre collègue agiter une branche de palmier pendant 10h devant un séchoir à linge plein de papier (sans parler de la tête des voisins en train d’appeler la police – nous somme en état d’urgence).

      Je sais pas pour nos lecteurs, mais avec du recul ce papier croquant senteur café, ça me fait un peu penser à de la feuille de brick. Pour un peu on en mangerait… Bon c’est l’heure de mes pilules, au revoir !

  1. Bonjour,

    Comme ce fût le cas de nombreux internautes, je suis tombée sur votre tuto en cherchant une méthode pour réaliser ses propres parchemins (oui, de l’originalité avant tout) et bim ! me voilà en train de dévorer ce tuto qui donne vraiment envie de s’essayer à fredonner des chansons, même si mon expérience en rôlisme est équivalente à celle d’une fourmi rouge.

    J’ai bien des sachets de thé qui traînent par là… du café soluble dans l’étagère du haut… un four… Ah oui, le four, le voilà.. Feuilles, feuilles, feuilles… LA ! Et donc, du temps, ça, y en a aussi ^^

    Et bien il n’y a plus qu’à tenter l’expérience !
    Jusqu’à présent, j’ai commencé à en faire tremper l’autre jour, uniquement dans du café fortement dosé et pour un trempage express de 3 min, mais passer de 3 min à 6 heures, je vote pour ! Ne serait-ce que pour voir le résultat de vos images dans ma propre cuisine 😀

    Merci encore pour votre tuto bien amusant !

    (et bonne année 2017 !)

    • Meylanna Toril on 6 octobre 2014 at 9 h 56 min

    SPLENDIDE !!! MERCI

    • Meylanna Toril on 5 octobre 2014 at 8 h 39 min

    Voilà, j’ai testé plusieurs méthode….. il pleut…donc on va tester celle-ci. Mais j’ai très bon espoir. Mais je dois dire que je me réjouis.!!!
    Je déteste bricoler (qu’est-ce qu’on fera pas pour occuper nos nains durant leur fête d’anniversaire où on a accepté à regret tous les autres nains de sa classe) Mais un bricolage présenter avec humour…. ok. Bon, reste plus qu’à chercher le refrain

    • Max on 8 septembre 2013 at 13 h 40 min

    Merci beaucoup pour ce tuto ! J’ai réalisé une vingtaine de parchemins et le rendu est nickel ! Ceci dit, j’ai une imprimante jet d’encre et donc (même si je n’ai pas encore essayer) je ne peux pas imprimer dessus. Est ce que je peux imprimer sur la feuille ce que je veux et seulement ensuite passer au bain / séchage / rôtissage etc etc … ?

    1. Bonjour Max, pour l’histoire de l’impression, je pense qu’on évitera une nouvelle guerre mondiale, si le test d’impression est fait sur une feuille déjà parcheminée plutôt que sur une feuille blanche qui va baigner dans l’eau pendant 6h (surtout si l’impression en question contient des données qui intéressent le pentagone ;-).

      D’ailleurs, il me semble avoir lu il y a quelques semaines le témoignage d’une parchemineuse LVL2 qui avait utilisé une imprimante jet d’encre sur une feuille déjà parcheminée-rotie etc. elle expliquait que son impression n’avait pas du tout « bavé ». Du coup je te conseille de faire tes tests avec ton imprimante, en commençant par exemple avec une petite impression histoire de ne pas vider la cartouche trop vite.

      Si jamais tu obtiens de bons résultats, n’hésite pas à revenir ici pour nous indiquer la qualité de papier que tu as utilisé, le grammage et les références de ton imprimante, ça pourra servir…

        • Max on 15 septembre 2013 at 20 h 20 min

        J’ai tenté l’expérience et résultat : ça foire ! =D
        L’encre a complètement coulée sur la feuille après 6heures de baignade et ça rendait plus rien. Dommage, je suis obligé de continuer à écrire.
        J’ai tenté d’imprimer avec mon imprimante, et les bourrages s’enchainent… Tant pi.

    • nat on 8 mars 2013 at 20 h 02 min

    merci
    enfin une solution simple

    il ne me reste plus qu’a choisir en tre la souris verte et il pleut il mouille (bien que la chanson de la feuille qui cuit est sympa aussi)

    y a plus qu’a
    voyons il y a aussi le choix du the les fruits rouges donnent une couleur sympa reste a voir ce que mes A4 vont preferer

    bonne continuation
    merci encore pour le tutos

    • Marine on 6 février 2013 at 15 h 33 min

    Un grand merci pour ce tuto, j’ai désormais un beau paquet de parchemins et « albert le 5e mousquetaire » dans la tête.
    Une de ces feuilles (les autres serviront de test à l’encre je pense) va finir dans une bouteille (presque dans la mer), en vue d’un cadeau original pour la St Valentin : un petit mot calligraphié sur du parchemin fait maison 🙂
    Nouvelle étape…vider la bouteille de vin !

    En tout cas, je referai sûrement des parchemins, c’est tout simple grâce à cette méthode !

    1. Merci en tout cas de ne pas venir me fredonner cette chanson, j’ai suffisamment de mal à me débarrasser de la famille tortue qui, non content d’avoir chassé Schnappi-das-klein-krokodil harcèle maintenant mes journées sans espoirs de rémission proche.

      Pour le reste, bonnes dégustations et bonne St Valentin !

        • Marine on 7 février 2013 at 15 h 16 min

        Et c’est maintenant moi qui ai la chanson du crocodile dans la tête…

        Les essais avec l’encre furent assez délicats et j’ai finalement opté pour un stylo-feutre fin, car l’encre est un peu trop bue par la feuille et tout se voit en transparence. Enfin le papier a l’air d’avoir vécu, ça sera plus joli dans la bouteille qu’une feuille blanche 🙂

        Merci !

    • Wicked on 2 février 2013 at 2 h 50 min

    super tuto ! j’ai une autre methode un peu plus rapide, je fais tremper une dizaine de feuilles dans un grand plat contenant du nescafé soluble et de l’eau tiede (au debut), pendant environ 1 a 2 heures. ensuite je les egoutte une par une et a tour de role sur de l’essuie tout de cuisine, en suite je passe le fer a repasser sur chaque feuille en mettant une patte mouille d »essuie tout.
    le resultat est tres satisfaisant et donne un effet craquant a chaque feuilles. la couleur reste dependante de la durée de trempage dans le café, plus on laisse tremper, plus c’est foncé ! j’en suis rendu a 110 pages en deux soirées, pendant que j’imprime je fait tremper d’autres feuilles. cela marche aussi bien avec mon imprimante jet d’encre HP qu’avec ma laser HP.
    En tout les cas bravo pour votre humour et vos astuces. encore un grand merci.

    1. A tester, côté rendu et texture, ça me semble déjà vachement plus efficace que le séchage sur bord de fenêtre. Merci pour le conseil !

    • Vayn on 27 janvier 2013 at 0 h 05 min

    Je viens de finir la « cuisson », et le rendu me satisfait beaucoup ! Ma miss va être contente :-).
    Merci beaucoup pour ce « tuto » !

    • ISABELLE on 17 janvier 2013 at 10 h 09 min

    erci pour ces infos
    en tout état de cause, je ne connais pas votre âge mais de vous lire, on se sent déjà mieux….le ton et la forme y est pour kk chose
    merci auriez vous d’autres astuces pour d’autres trucs…

    • Glofroji on 8 octobre 2012 at 8 h 34 min

    très bon tuto. Nous allons faire notre carnet de voyage grace a vous. Mais franchement, vous etes des sorciers ?

    1. Bonjour et merci pour votre retour ! Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, ici c’est un blog particulièrement sérieux qui ne badine jamais avec des sujets aussi sérieux que la sorcellerie, l’apprentissage de la sécurité en cuisine ou l’observation des conducteurs qui se penchent en prenant leurs virages. Aussi nous vous remercions de bien vouloir garder vos blagues potaches pour de prochains sabbats impies/cérémonie des skulls & bones/parties de jeux de rôles médiévaux-fantastiques. J’attends vos photos de carnet sur mon bureau pour le 21 décembre au plus tard. A bon entendeur 😉

        • emmanuel on 7 février 2013 at 18 h 39 min

        bon je me lance
        j ai déjà le papier la chanson et ma collection de spirou avec mon chat collé dessus et j attaque
        je te remercie par avance et vous tiens tous au courant
        cordialement

    • Louela on 26 août 2012 at 19 h 14 min

    voilà, je suis une adepte de la wicca, et actuellement mes feuilles sont en pleine séance de noyade XD je voudrais utiliser mes feuilles parcheminées pour fabriquer mon grimoire personnel, cela est-il contrindiqué avec l’effet croquant des feuilles, où est-ce que je peux y aller sans crainte ?

    PS: Excellent tuto, la méthode de séchage au four m’a tout de suite séduite ( et oui je m’étais déjà renseignée pour fabriquer des feuilles parchemins, et le fait de sécher les feuilles sur une corde à linge m’avait arrêtée ). Ta touche d’humour est raffraichissante et fait plaisir. Je voulais te demander aussi si je pouvais mettre le lien de ton post sur mon forum pour ceux que ça intéresserait ?

    Merci encore à toi et @+

    1. merci pour ton retour, je te confirme qu’il est tout a fait possible de confectionner un grimoire avec cette méthode. d’ailleurs il m’estdéjà arrivé de le faire plusieurs fois.
      la technique secrète du papier croquant ne le rend pas friable ou cassant.
      pas de soucis pour le lien sur ton forum. bonne édition !

        • Louela on 27 août 2012 at 0 h 03 min

        Ok je te remercie, j’en suis au séchage ^^ j’aime beaucoup le rendu, c’est extra, Merci merci encore XD

          • Louela on 28 août 2012 at 22 h 24 min

          mon grimoire est presque terminé, le rendu avec les pages parchemin est super génial ( du coup je m’en suis fait en rab XD ) merci encore pour ton post, ça gère super 😀

    • David on 27 juillet 2012 at 9 h 40 min

    Bonjour Steve!

    Tout d’abord, excellent tuto et j’adore ton humour, souvent noir x)

    Ensuite, je ne sais pas si c’est parce que c’est le matin et que mon cerveau est embrumé, mais…
    « après quelques minutes, elle devrait commencer à se distordre légèrement (la feuille du dessus, pas la chanson débile !). Lorsqu’elle vous semble sèche, ouvrez votre four et retirez-la avec vos moufles. Assurez-vous qu’elle n’est plus humide (au besoin, replacez-là dans le four) ;
    recommencez cette opération 4 ou 5 fois, avec 4-5 feuilles différentes ;
    sortez tout votre tas du four sans vous brûler et RETOURNEZ-LE en entier (le haut en bas), ohh !! Les 3-4 dernières feuilles du tas sont déjà sèches elles-aussi, vous pouvez aussi les retirer du four. Pour cette opération, je vous suggère de sortir directement la plaque en la posant sur le dessus de votre four ou une surface ne craignant pas la chaleur. De cette façon vous minimisez les risques de brûlure accidentelle.
    laissez le tas retourné et ré-enfournez le tout.
    recommencez le processus jusqu’à ce que toutes les feuilles du premier tas soient « cuites »
    faites de même pour le reste de vos feuilles par paquet de 20 environ. »

    J’ai pas tout compris xD
    On doit sortir la première feuille puis la deuxième si la première est bien sèche puis la troisième si la deuxième est bien sèche, etc…?
    Ou alors j’ai vraiment vraiment rien compris? Parce que du coup, il faut sortir les 5 première feuilles puis tout le tas? O.o

    Ouais, en gros, j’aimerais des explication un peu plus détaillées si possible s’il te plait ^^’ *boulet*

    1. Pas de soucis, je vais te la faire en point par point lyrique puisque tu m’y invites :

      REFRAIN :
      – Le four chauffe, le paquet de feuilles humides cuit à l’intérieur en poussant de minuscules cris d’agonie sur une fréquence inaudible par l’oreille animale
      – la feuille du dessus commence à se gondoler en séchant
      – tu mets tes moufles de guerre
      – tu ouvres le four
      – tu retire et sort la première feuille (du dessus) pour vérifier (avec tes yeux) qu’elle n’est plus humide (sinon, tu la replaces sur le haut du tas, referme le four et reprend à la première étape)
      – si la feuille est bien sèche, tu peux la laisser de côté à l’extérieur du four où la refiler à ton dealer de parchemin pour qu’il aille ruiner la vie de gosses au bas de ton immeuble
      – tu refermes le four
      – tu attends un peu
      REFRAIN BIS :
      – Le four chauffe, le paquet de feuilles humides cuit à l’intérieur
      – la feuille du dessus (qui était la deuxième tout à l’heure) commence à se gondoler en séchant
      – tu mets tes moufles de guerre
      – tu ouvres le four
      – tu retire et sort la feuille du dessus si elle est sèche
      – tu refermes le four
      – tu attends un peu etc.

      Il faut reprendre ce refrain 4 ou 5 fois de suite (plutôt 4 si tu as décidé d’augmenter la température de ton four pour aller plus vite.)

      A la fin du 4/5è refrain, tu te retrouves avec 4/5 feuilles parcheminées hors de ton four et un tas de feuille qui cuit toujours à l’intérieur.
      C’est le moment d’entamer le couplet :

      COUPLET :

      – Le four chauffe, le paquet de feuilles humides cuit à l’intérieur en se riant de toi : il pense être le seul à savoir que les feuilles du fond se rapprochent de la carbonisation…MAIS :
      – la feuille du dessus est probablement encore bien humide
      – tu mets tes moufles de guerre
      – tu ouvres le four
      – tu te saisis de toute ta pile de papier dégoulinante de flotte et de café-thé et tu la retourne (la feuille du dessus devenant alors la feuille du dessous)
      – oh magie de la technologie de la chaleur : les 3-4 feuilles qui se trouvent maintenant en haut de la pile (avant elles étaient en bas) ont déjà séchée (et si tu as trop attendu pour retourner le paquet, les voilà sacrément bronzées) !
      – comme ce n’est plus la peine de les laisser sécher encore d’avantage, tu peux tout de suite les sortir du four
      – tu refermes le four et reprends les REFRAINS

      En schématisant, la cuisson se déroule selon ces étapes successives jusqu’à épuisement du paquet de feuilles :

      REFRAIN X4 ou X5 (selon la température du four)
      COUPLET X1
      REFRAIN X4 ou X5
      COUPLET X1 etc.

      C’est plus clair ?

        • David on 27 juillet 2012 at 14 h 46 min

        C’est génial, merci! 🙂

        Habituellement, je me sentirais insulté mais là, ça m’a fait plus rire qu’autre chose!
        Bref, mes sachets de thé reposent dans mon moule à gâteau! Je te tiens au courant!

        Merci encore 😀

    • Nolwenn on 14 mai 2012 at 7 h 34 min

    Bonjour !

    Avant tout, merci pour ce tutoriel, très clair, et franchement génial, qui va sûrement me permettre d’obtenir des points « originalité/design » aux examens.
    J’ai toutefois une question à poser : y-a-t-il un moyen d’éviter l’étape « rôtisseuse » au four, de la remplacer par quelque chose d’autre avec un résultat aussi réaliste ? Disposant de moyens d’étudiants, je n’ai qu’un four à micro-ondes, et je doute que l’effet soit le même qu’au four…

    1. Bonjour !
      Merci pour vos encouragements, je transmettrai vos remerciements à nos lutins scribes qui recevront double ration de soupe d’écorce et moitié coups de fouets pendant 2 jours.

      Pour l’étape four, hélas pas de solution géniale en remplacement.
      Pour reprendre mon commentaire du 7 janvier :

      « j’entrevois plusieurs possibilités :
      – le séchage aux pinces à linge sur une corde ou un sèche-linge (en extérieur si le temps le permet)
      – le séchage sur un radiateur
      – le séchage au sèche-cheveux.

      Dans tous les cas, ces méthodes posent trois problèmes :
      – la question des salissures qui résultent du ruissellement des gouttes d’eau chargées de café/thé
      – la question de la fixation des pigments colorés : en cas d’évaporation lente, les pigments ont tendance à se loger sur les arrêtes du document (pliures etc.). Par exemple, si vous séchez votre feuille sur un maillage de cordelettes, les pigments du café vont se concentrer aux niveau des pliures de votre feuille trempée, laissant un motif de maillage apparent une fois la feuille sèche.
      – Si vous n’utilisez pas un four, vous n’obtiendrez pas l’effet « papier croquant » si particulier de la méthode de fabrication.

      Reste la question du séchage par micro-ondes, que je ne recommanderai pas, faute de l’avoir testé. En revanche, il m’est déjà arrivé de placer des feuilles de papier dans un micro-onde à forte puissance, si je me souviens bien, certaines se sont mise à brunir en faisant de la fumée. En raison de ce phénomène d’incandescence, je recommande de tester ce genre de séchage avec prudence et une grande vigilance.

      Bon atelier dans tous les cas !« 

    • Ekavi on 5 avril 2012 at 20 h 23 min

    Bonjour,

    quel beau tuto <3. Nous allons faire un mariage médiéval, et du coup, j'ai plusieurs questions.

    Pour 150/200 feuilles, n'auriez vous pas une techniques pour une plus grandes quantités de feuilles (à moins qu'il suffit d'augmenter proportionnellement la taille du récipient, et de tout autres ingrédients?)
    Sécher autant de feuilles, en fredonnant, ça me fait peur, je risque d'approcher 0 point de santé mentale assez rapidement. Une idée, genre, mettre plusieurs plaques ?
    A, nous voudrions faire un grand menu, qui tiendrais sur un chevalet, , la technique du four (à moins d'allez chez un boulanger) risque d'être un peu étroite. Vaudrait-il pas mieux acheté directement un papier parchemin là ?

    Merci, un énorme merci même.

    1. Wah, j’espère que je ne vous répond pas après votre mariage, mais au cas où félicitations !

      Pour 150-200 feuilles, il suffit effectivement de multiplier les proportions. Le réel problème viendra plutôt du temps de conception-cuisson ensuite : pour ça je vois une techniques relativement simple : solliciter vos témoins pour faire de la feuille parcheminée de leur côté.

      Si vous optez pour le parchemin du commerce, vous aurez votre truc rapidement, moins de brûlures sur le dos des mains mais vous perdrez le côté texture (croquant du papier, boursouflures etc.) A vous de voir.

      La chanson débile est hélas un élément absolument indispensable à la réussite de la méthode, je vous conseille d’investir dans des boules Quiès si votre propre voix tente de s’en prendre à vos oreilles. Vous pouvez aussi réaliser votre propre signe des anciens pour freiner la perte de Santé mentale.

    • pauline on 3 janvier 2012 at 10 h 33 min

    Bonjour,

    je suis professeur des écoles avec des CP. En amont de la visite d’une expo sur l’histoire de l’écriture j’aimerai fabriquer des parchemins avec mes élèves … Cependant l’utilisation d’un four ne me semble pas très adaptée à des enfants de 6 ans !! y-a-il une autre alternative possible, plus sécurisante ???

    1. Bonjour, j’entrevois plusieurs possibilités :
      – le séchage aux pinces à linge sur une corde ou un sèche-linge (en extérieur si le temps le permet)
      – le séchage sur un radiateur
      – le séchage au sèche-cheveux.

      Dans tous les cas, ces méthodes posent trois problèmes :
      – la question des salissures qui résultent du ruissellement des gouttes d’eau chargées de café/thé
      – la question de la fixation des pigments colorés : en cas d’évaporation lente, les pigments ont tendance à se loger sur les arrêtes du document (pliures etc.). Par exemple, si vous séchez votre feuille sur un maillage de cordelettes, les pigments du café vont se concentrer aux niveau des pliures de votre feuille trempée, laissant un motif de maillage apparent une fois la feuille sèche.
      – Si vous n’utilisez pas un four, vous n’obtiendrez pas l’effet « papier croquant » si particulier de la méthode de fabrication.

      Reste la question du séchage par micro-ondes, que je ne recommanderai pas, faute de l’avoir testé. En revanche, il m’est déjà arrivé de placer des feuilles de papier dans un micro-onde à forte puissance, si je me souviens bien, certaines se sont mise à brunir en faisant de la fumée. En raison de ce phénomène d’incandescence, je recommande de tester ce genre de séchage avec prudence et une grande vigilance.

      Bon atelier dans tous les cas !

    • astier on 30 novembre 2011 at 21 h 34 min

    bonjour, je dois faire une carte aux trésors mais je n’utilise q’une seule feuille. Est ce que cela marchera?????:)

    1. Bonjour, je vous conseille de bien veiller à l’échelle de votre plan pour être sûr qu’il passera au format A4.
      J’ai déjà réalisé quelques cartes sur parchemin, je n’ai jamais rencontré de problème de format. Le mieux serait peut-être d’en réaliser une première esquisse sur une feuille basique histoire de vous faire une idée du résultat avant passage au propre.

      Il reste possible de parcheminer des feuilles A3 si vous avez les récipients et le four adapté. Même si je n’ai jamais essayé, je pense même qu’il est possible de plier proprement une feuille A3 en deux avant passage au four, mais je prendrai quand même la précaution d’intercaler une feuille de papier sulfurisée entre les deux épaisseurs de parchemin, histoire qu’elles ne collent pas ensemble. Il faudra s’attendre à une belle marque de pliure sur le rendu final.

    • Fannie on 1 novembre 2011 at 17 h 48 min

    Wow, cet article me donne envie d’en faire ! Je m’y mettrais demain, vu le manque de temps que j’ai pour le faire aujourd’hui. J’adore l’humour, sa ma fait rire du début à la fin ( oui il m’en faut peu..). J’espère que j’aurais le résultat que j’attend, mais je ne me fais pas de souci, je pense y arriver. merci!

    • cerato on 20 juin 2011 at 19 h 10 min

    coucou , j’ai adoré votre façon d »expliquer la fabrication des parchemins beaucoup d’humour trés sympa!!! merci !!!!!!

    • Djel on 28 mai 2011 at 17 h 07 min

    Salutation à tous.

    Juste pour remercier Steve de ce tuto, qui m’a donné envie de tenter l expérience.
    (mes 15 feuilles blanches nagent dans l’eau depuis une heure)

    A la place des sachets, vu que je n’avais point cette marchandise en stock, j’ai mis du thé en vrac…
    Je tenterai après, de passer les feuilles dans une imprimante.

    bonne chance a tous ceux qui tenteront l’expérience.

    Djel

    • Nath on 24 mai 2011 at 14 h 50 min

    Bonjour Steeve,

    J’avais besoin de papier parchemin pour faire des menus calligraphiés sur chevalets pour mon mariage. J’ai essayé votre technique et je suis enchantée ! Grâce à vous je vais pouvoir faire du joli travail . Merci beaucoup

    1. Enchanté d’avoir pu vous aider. J’espère que vous avez apprécié la petite musique 😉

    • Tao on 22 mars 2011 at 18 h 01 min

    Bonjour !

    Voilà, j’ai un devoir de français à réaliser pour la semaine prochaine, et ce site m’aide bien et me semble fort pratique pour ce que j’ai à faire.

    cependant, j’aimerais savoir s’il est possible de « ralonger » ou de « racourcir » les temps (par exemple celui de trempage).

    Car je n’ai que 4 feuilles DE PAPIER CANSON à faire, et je me demandais si le temps de trempage de 6 heures pouvait être raccourci de par le peu de feuilles, ou allonger (n’ayant pas trop le temps en journée, j’aurais par exemple penser s’il était possible de les tremper toute la nuit).

    Merci d’avance, et enore merci pour ce guide bien détaillé et fort pratique !

    1. Bonjour,
      Pour le trempage, la durée indiquée correspond à un certain rendu en terme de couleur. La durée n’est pas beaucoup influencée par le nombre de feuilles, je pense qu’il s’agit juste d’obtenir un niveau d’imprégnation en eau et en pigments, ce qui ne s’obtient qu’après une longue macération.
      Au final, il faudrait faire le test pour être fixé. Je te propose de devenir notre reporter sur la question et de revenir pour nous parler du résultat.

      Je pense quand même que si on ne laisse pas les feuilles s’imbiber d’eau suffisamment (genre 2 heures), le rendu après passage au four ne sera pas aussi « croquant ».

    • rodolphe on 21 février 2011 at 18 h 57 min

    Bonjour
    Je suis animateur scientifique sur un centre de classe de decouvertes.
    mon rôle est de faire decouvrir aussi bien l’ecologie,que la geol, ou l’enthomo (ou autres sciences!)
    à des eleves, primaires, college,etc.
    je realise donc des animations scientifique avec un partie theorique (avec maquette) et une evaluation sur le terrain, pour finir si les enseignants le desirent je fais realiser à leurs cheres têtes blondes des TP.
    creation d’un petit moteur electrique pour hydroélectricité. collection de pierres pour la geol, etc. Pour mon activité « art roman », idée de faire des parchemins me semble assez interessante; Puisque vous etes l’auteur de cette recette, ai je votre autorisation de faire un copier/coller de ce texte pour l’incruster dans le synopsis de mon acticvité qui sera envoyé aux enseignants.
    il va de soit, que sera inclus votre nom et celui du site internet.
    cordialement
    Rodolphe

    1. Bonjour Rodolphe,

      Vous avez bien sûr mon autorisation pour ce qui concerne la reproduction et la représentation de cet article et de ses illustrations (prod. perso) dans le contexte que vous décrivez.

      N’hésitez pas à en modifier les passages les plus scabreux si besoin.

      J’aurais adoré avoir un animateur scientifique dans mes époques « colo ».

      Merci pour votre impeccable Netiquette.

    • Magcpg on 18 février 2011 at 21 h 44 min

    Merci, j’ai des beaux parchemins et une chanson débile dans la tête. Bon week-end !

    • David on 18 février 2011 at 15 h 33 min

    Bonjour !
    Je ne suis pas roliste et à priori je ne fabriquerai jamais de parchemin, à vrai dire je suis tombé par hasard sur ce site et ce tutoriel en particulier (la navigation internet: à vos risques et périls ^^).
    Je voulais juste féliciter l’auteur pour la qualité du tutoriel, et surtout pour les touches d’humour qui me l’ont fait lire jusqu’au bout ,alors que je n’en ai aucune utilité.
    Je vous souhaite donc une très bonne continuation !
    Amitiés,
    David

  2. Hey, bon courage et n’oubliez pas vos moufles 😉

    • evolayne on 8 février 2011 at 0 h 51 min

    bonsoir,

    Merci à vous, vos explications sont claires. demain je vais tenter de faire des parchemins.
    je vous dirai si j ai réussi .

    • Ezekiel on 29 novembre 2010 at 19 h 09 min

    Merci Steve,

    J’ai une derniére question… concernant les images en Filigrane… J’aurais voulus savoir quel rendus cela pourrait avoir… je pourrais testé par moi même, cependant, je préfére demander avant, afin d’eviter une perte de temps inutile…

    1. S’il est question des images ou texte qu’on peut voir par transparence dans l’épaisseur du papier, eh bien je n’en sais rien, je n’ai tout simplement jamais fait le test. Disons que je ne suis jamais tombé sur un filigrane qui valait la peine de lui sacrifier une demi journée de ma vie.

      Est-ce que d’autres lecteurs de passage ont déjà fait l’expérience ?

    • Ezekiel on 28 novembre 2010 at 17 h 15 min

    Bonjour, j’avais déjà vu cette méthode sur un autre site il y a pas mal de temps… TOC peut-être… Enfin bref… Très bon résultat à première vus, cependant… J’aurais voulus savoir si en imprimant au préalable les feuilles sur une imprimante à encre, l’effet serait le même…

    1. Oui, pour l’histoire de TOC, comme précisé dans un message plus ancien, à la base j’avais rédigé cet article pour un fanzine (Tentacules). Pour ce qui est de l’impression avant trempage/rôtissage, c’est possible et donne un bon résultat, mais UNIQUEMENT POUR DES IMPRESSIONS LASER. Si vous faites la même chose avec une impression jet d’encre, l’encre va se diffuser dans votre papier et dans votre eau pour donner un finish illisible. Ca peut donner un effet esthétique de couleurs, mais à oublier en cas d’impression de texte par exemple.

    • Jasmine on 27 novembre 2010 at 12 h 32 min

    Boujour, je voudrais juste savoir si on pouvait plier les parchemins ou simplement les enrouler ? Dans l’attente d’une réponse, merci.

    1. Toutes les manipulations possibles avec du papier le sont également avec les parchemins créés selon cette méthode. Il m’est déjà arrivé de réaliser des accessoires en parchemin plié avec un sceau de cire pour cacheter le tout. Ça rend bien.

    • Euridice on 6 novembre 2010 at 11 h 09 min

    Bonjour, je suis tombée sur ce site pour la confection de parchemin, et me pose une question …..?…..

    Pourquoi 6 heures ? d’autres sites proposent simplement quelques minutes dans de l’eau bouillante avec plusieurs choses (thé + café + huile + sauce soja >> perso, avec la sauce soja, j’ai un peu peur de l’odeur, mais bon…)

    donc pourquoi le 6h00 ? par souci de rapidité, je serai tentée de prendre l’autre « recette » mais ayant fait du jdr et sachant que les préparatifs sont méticuleux même pointilleux, je me demande le but de ces 6h00 ?

    convainquez moi ^^

    bonne journée et bon jdr

    (PS je vais essayer les 2 aujourd’hui, dans l’attente d’une réponse ^^)

    1. C’est très simple, si vous ne respectez pas ce délai, votre tête explosera. Et encore je n’ai pas parlé des 16 jours de médiation sur planche à clous qui précèdent.
      (la recette de base que j’ai approfondi donnait ce délai, sûrement pour une meilleure pénétration des pigments au coeur du papier, en particulier lorsqu’on bosse sur une pile de plusieures dizaines de feuilles).
      Pour ce qui est des autres méthodes, tout est question de rendu souhaité et de temps à consacrer.

    • Niko on 31 octobre 2010 at 15 h 54 min

    Très bon tuto, que j’ai suivi à la lettre (bon pas tout à fait, ma seconde fournée de feuilles à tremper toute la nuit). Le résultat est excellent.

    • Chachachananana on 17 septembre 2010 at 13 h 11 min

    Superbe résultat !…qui aura bien aidé pour la préparation d’une soirée médiévale pour l’occasion d’un anniversaire ! Les explications sont très précises, appliquées à la lettre, le résultat ne fait que donner envie de recommencer ! Et ça donne plein d’idées !
    MERCI !!! :))

    • erwik on 8 septembre 2010 at 8 h 47 min

    oulà un peu compliqué tout ça, temps de préparation du scénario : 10h, temps de jeu : 5h, temps de préparation des parchemins à donner aux joueurs : 6h, sans compter les brulures et autre ennuis, dur dur^^

    • boréal on 19 août 2010 at 8 h 24 min

    je viens de faire mes premmie.s parchemins et franchement ils déchirent de ouf (ie ils sont vraiment tres réaliste).
    merci pour cette recette…

    • osef on 28 juillet 2010 at 20 h 07 min

    Joli copier/coller de l’article tentacules.net, sans la référence bien entendu.

    1. Bonjour « Osef », avant tout merci pour tes encouragements, ton tact délicat et ton courage à mentionner tes véritables coordonnée pour une réponse entre adultes.

      Oui, tu as parfaitement raison, c’est bien un « Joli copier/coller de l’article tentacules.net, sans la référence ».
      Et tu sais où la référence est manquante ? Et bien sur le site de TOC.
      Cet article est bien un article original entièrement pensé et écrit par moi en 2003, c’est pourquoi je me suis permis d’en faire profiter les internautes également sur le site des ajdr, comme ça, sans te demander la permission.
      Je t’invite à demander cette confirmation aux admins de tentacules.net, et en particulier ce cher Vonv qui était Rédac’chef du fanzine Tentacule dans lequel l’article est paru la première fois, cette fois-ci, signé de mon nom en P.2 et 3
      voir http://www.tentacules.net/index.php?id=1172
      et http://www.tentacules.net/toc/toc_/ezine/tentacules1_nb.pdf

      La théorie selon laquelle on adopte toujours l’explication la plus directe se vérifie à nouveau, et m’encourage à prendre avec philosophie et décontraction ta remarque un peu tendue.

      Bonne lecture !

      Steve F.

    • La Maison Dans L'Arbre » Blog Archive » Tuto Grimoire – Etape 2 : fabrication des pages. on 16 décembre 2010 at 15 h 30 min

    […] la fabrication des pages, j’ai suivi ce tuto, dont je te recommande la lecture parce qu’en plus d’être bien fait, il est […]

Les commentaires sont désactivés.