Support pour vos plans : ardoise ou feuille ?

Il est des qui se prêtent idéalement à la description de vos scènes. Ainsi, parlons des support cartographique. Sous ce nom hautement scientifique (vu à la télé), se cache une réalité toute bête : La feuille de papier/l’ardoise Véléda.

Quand les utiliser ?

Ces instruments vont nous servir à dessiner la configuration des lieux. Ne vous en servez que dans vos scènes d’explorations, lorsque l’action risque de débarquer à chaque instant, lorsque vous voulez entretenir une tension propice à l’ambiance. Ne choisissez cette méthode que pour représenter des espaces clos peu étendus (sous sol d’une maison, étage d’un paquebot etc.), où au contraire, des espaces très vastes (océan, espace, gigantesque plaine etc…)


Comment les utiliser ?

 

Tracez les murs vus de haut et la localisation des PJ/PNJ dans la pièce. Mais ne dessinez que ce que les PJ ont dans leur champ de vision. Vous rajouterez au fur et à mesure les nouvelles choses que les PJ ont découvert. Privilégiez dans ce sens l’utilisation des tableaux Véléda sur lesquels on peut écrire, effacer et réécrire indéfiniment.

Ex : Les PJ sont dans un couloir d’appartement ? Dessinez un rectangle avec l’emplacement des portes et les principaux meubles, puis, tracez autant d’initiales de joueurs sur votre schéma que de PJ dans la pièce. Dès qu’ils auront ouvert une porte, dessinez-la, ainsi que son contenu, votre schéma s’est enrichi, n’effacez pas le reste etc…

Vos avantages : Lorsque vous établissez une carte, tout devient plus clair. chacun sait exactement à chaque instant où son PJ se situe. En plus, vous pouvez utiliser des couleurs différentes pour vos différents éléments (bleu = eau, vert = végétaux, noir = mur/metal, violet = PNJ etc…) Par ailleurs, vous pouvez intégrer des pions symbolisants les PJ/PNJ sur vos schémas, s’ils sont à l’échelle. Mais attention ! Comme vous le comprendrez dans l’article suivant (espéront-le), évitez les figurines si vous ne voulez pas rapidement vous retrouver devant une scène pathétique de joueurs espiègles parlant peinture, ou se tapant dessus par figurines interposées en poussant des « Piouv ! » (blaster laser), « chling ! » (coup d’épée), « chlang ! » (coup de hache), tatatatatatatatata (mini-uzi) « Vlantémor ! » (satisfaction personnelle). Adieu ambiance ! Pour ma part, j’utilise des pièces de 5 centimes sur lesquelles j’ai collé un papier de couleur avec le dessin d’un humain vu de haut.

Vos limites :

Dès que les lieux deviennent un peu trop riches en éléments architecturaux, abandonnez les schéma, sous peine de passer 10 mins de dessin à chaque changement de configuration. Pareil lorsque votre scène devra laisser beaucoup de place aux approximations des joueurs, et/où à l’improvisation du MJ que vous êtes. (ex :
-les personnages nagent vers la berge du fleuve, pris par le courant et suivi par d’horribles séraptes à collerettes et vous souhaitez pouvoir doser la difficulté de la scène en fonction des réussites de jets de natation des joueurs.
-Les personnages ont été/se sont drogués et leur appréhension de leur environnement est plutôt perturbé, en plus ils se sont perdus en explorant ce super-marché, pourquoi leur montrer un plan ? Si vous êtes vraiment vicelard, pourquoi ne pas leur présenter un plan, mais changeant en permanence de manière invraisemblable, avec des couloirs au plafond et des escaliers qui mènent au milieu à gauche, dans le coin du radiateur qui baigne dans les rideaux ?)

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